22 mai 2008

lamentable fin de règne

Je n'apprendrai rien à personne en disant que la politique proche et moyen-orientale de l'administration americaine est un fiasco. Par cette mauvaise politique dont il me paraît inutile d'en rappeller les faits, les néoconservateurs ont fait perdre aux Etats-Unis toute crédibilité et presque autant d'influence dans la région.
le président Bush vient, par sa lamentable tournée dans la région, de nous en donner la preuve ultime. Il n'est même plus écouté par ces plus proches "alliés" et ne maîtrise plus rien.
Tout d'abord en Arabie Saoudite, où le président a demandé aux Saoudiens une augmentation significative de leur production de pétrole brut. Il s'est fait, evidemment mais poliment, envoyé pêtre... Comme si les saoudiens allaient augmenter leur production, et donc réduire leurs reserves dans le simple but de stabiliser les prix... Qu'espérait-il franchement?
Ensuite en Egypte, où on l'a questionné sur sa volonté réelle de trouver une issue au conflit Israelo-Palestinien et on lui a demandé de s'en tenir a une position neutre dans le conflit.
Et c'est finalement chez son plus proche allié, Israel, que Bush a été le plus ridicule et le moins écouté. Dans son discours devant la Knesset, il nous a rabaché sa vieille rangaine habituelle qui a montré son inefficience depuis si longtemps. Il a professoralement rappellé aux Israeliens qu'il ne faut jamais au grand jamais négocier avec les terroristes, extremistes et radicaux en tout genre, et cela en mettant tout le monde dans le même panier. Il alla même, pour appuyer ses dires, rappeller les tristes évenements de 1938 lorsque les franco-britanniques négocièrent avec Hitler...
Les Israeliens ont evidemment poliment applaudi Bush et puis s'en sont allés directement reprendre leurs négociations avec les horribles extremistes membres de l'Axe du Mal syriens. Un accord de paix avec la Syrie serait apparemment possible, et ce sous l'égide de la Turquie et non plus de l'Oncle Sam.
Et dire que Bush espère toujours qu'un accord de paix final avec les palestiniens puisse aboutir avant la fin de son mandat, sans bien sûr inviter à la table des négociations le Hamas qui contrôle la bande de Gaza ...


On dit que les erreurs sont faites pour apprendre. Cela ne semble pas s'appliquer à Monsieur Bush qui persiste et signe. Pauvre Amérique, pauvre proche-orient.
Espérons une amélioration lorsque vous retournerez definitivement dans votre ranch de Crawford et que votre vice-président retournera à la chasse aux canards....

1 Comments:

At 25/5/08 19:27, Blogger Jules-de-chez-Smith-en-face said...

Yep sans compter sur la politique clientéliste (à tout le moins plus guidée par les divers lobbies (acier, éthanol et autres armement) que par les cannons libre-echangistes). Les Américains n'ont pas fini de payer les largesses de l'administration bush. Bref, des deux cotés de l'atlantique le concept bouseu de guerre économique (diablement bien expliqué chez econoclaste http://econo.free.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=25&Itemid=35&codefaq=19) sert d'alibi aux transferts vers les gens biens organisés...

 

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