02 février 2007

La fiche technique de Jules de chez Smith en face.


Ce petit post pour expliquer à tout un chacun que la chute en série des avions n'est pas due aux effroyables libéraux. La sagesse populaire, dont Aimé Demesmaeker nous rappelait dans un post

la profondeur, laissent souvent en entendre lors d'événements rares et impressionnants (crash d'avion, tremblement de terre, etc.) qu'une main invisible même pas d'Adam Smith pousserait les éléments se déchaîner contre les pauvres êtres humains dans des laps de temps très court. Ce genre d'événements sont des éléments indépendants, c'est-à-dire que l'occurrence de l'un, ne modifie pas la probabilité d'occurrence d'un autre. De plus, on peut imaginer assez simplement que la probabilité d'un avion s'écrase est la même tous les jours(à la grosse louche il est plus ou moins le même nombre de vols tous les jours).

Et pourquoi donc, me demande Aimé, lorsqu'il y a un crash d'avion, on entend soudain parler d'un deuxième crash. Hé bien, deux phénomènes sont impliqués.

Le premier est irréfutable. La fonction de distribution de ce type de loi (équiprobable pour chaque jour) est monotone et décroissante. Par exemple, pour qu'un accident arrive (n+1) jour après le dernier accident, il faut donc :

-qu'il ai lieu ( chaque jour la même probabilité p qu'un crash ai lieu) P=p

-qu'il n'ai pas eu lieu les n jours séparant ce crash du précédant. P= (1-p)n

Dès lors la probabilité qu'un accident ai lieu après (n+1) jour après le derniers est :

p(1-p)n

Comme p est compris entre 0 et 1 cette fonction est décroissante en n qed.

La deuxième, discutable, est l'intérêt que les médias portent dès lors au transport aérien. Tout les crashs ne sont pas rapportés par les médias; mais si un crash fait beaucoup de mort il y a de forte chance qu'un autre petit crash soit rapporté pour bien s'appesantir sur le nombre de morts (et le choc des images pour peu que le premier crash se soit déroulé en mer et donc soit insuffisamment 'visuel' )

Woilà